Journée Graines d’avenir au Chapit’o

Découvrez le programme et toutes les surprises qui vous attendent le 9 juillet dès 10h pour la Journée Graines d’avenir au Chapit’o ^^

Précisions

2 activités demandent une inscription préalable : l’atelier « peinture végétale » de 10h (inscription à info@grainesdavenir.ch) et le cercle d’hommes de 13h45 (079 488 60 60).

Pour l’atelier « graines germées », merci d’emmener avec vous un bocal de 200ml. Pour l’atelier « peinture végétale », prenez un tablier ou un vieux t-shirt et divers végétaux pouvant vous inspirer ou servir d’empreinte.

Le repas de midi sera partagé. Autant que possible, merci de préparer une étiquette pour chaque plat indiquant son nom et sa composition ou au moins les allergènes présents. Précisez aussi s’il est végétarien ou végétalien. Des étiquettes seront à disposition sur place.

Les activités ayant lieu « toute la journée » se déroulent de 10h à 17h.


Retrouvez ci-dessous l’affiche et les programmes simple et complet aux formats pjg et pdf.

Affiche de la Journée Gda au Chapit'o
Programme court de la Journée Gda au Chapit'o
Programme complet de la Journée Gda au Chapit'o

Recette végétale n°8

Logo groupe Alimentation durable

Pour cette 8ème édition de la recette végétale, le groupe alimentation durable vous propose quelques suggestions pour un apéro végétal. Certaines recettes proposent une option sans gluten.

Apéro végétal

Croissants aux carottes

Ingrédients (approximatif, au talent) :

  • Pâte feuilletée végan
  • Carottes 
  • Sauce soja / tamari
  • Moutarde mild

Cuire les carottes et les faire revenir à la sauce soja.
Tartiner généreusement votre pâte feuilletée de moutarde.
Verser les carottes sur la pâte et former des croissants.
A cuire au four selon instructions du paquet. 

Tartare de tomates séchées

Ingrédients :

  • 280 g de tomates séchées à l’huile
  • 2 c. à s. de persil
  • 2 c. à s. de ciboulette
  • 2 c. à s. de basilic
  • 4 c. à s. de ketchup
  • 4 c. à s. de moutarde mild
  • 1 échalote ou 1 petit oignon
  • Poivre

Mettre tous les ingrédients dans un bol et mixer le tout pendant plusieurs minutes afin d’obtenir la consistance désirée.
Le tartare se conserve au frigo afin de le servir frais.

Tartinade de légumes

Ingrédients :

  • chair de légumes « déchets » de l’extracteur de jus
  • vinaigrette : p.ex. 1 CS vinaigre balsamique et 2 CS de différentes huiles
  • graines : lin, sésame, tournesol, chanvre, courge, …
  • herbes aromatiques : persil, ciboulette, herbes de Provence, …
  • épices : curcuma, cumin, …
  • facultatif : tahin

Mélangez à la cuillère la chair à la vinaigrette en y écrasant les morceaux. Ajoutez des graines, aromates et épices de votre choix ou selon ce qui se trouve dans l’armoire et au jardin. Possibilité d’y ajouter du tahin = purée de sésame pour épaissir et lier. 

Se tartine sur une bonne tranche de pain complet au levain.
Pour une option sans gluten, tartinez sur une une galette de sarrasin, roulez et coupez en bouchées. 

Crackers de légumes 

Ingrédients – quantité approximative pour une plaque de four – et procédure : 

Mélangez : 1 tasse de graines de tournesol, 1⁄2 tasse de graines de lin –> mixez fin (dans un blender ou au mixer dans un pot d’env. 1l)

Ajoutez : 1⁄4 tasse d’eau, 1 1⁄2 tasse de résidus de légumes de l’extracteur, 1 oignon, sel, 2-3 CS d’huile d’olive (optionnel), piment d’espelette (optionnel) –> mixez le tout jusqu’à obtention d’une pâte collante.

Autres possibilités : tomates séchées, olives, épices, etc au gré de l’inspiration, des saisons et du jardin.

Posez un papier à four sur la plaque et versez le mélange dessus. Abaissez avec le dos d’une cuillère à soupe, à 5mm d’épaisseur ; en séchant, ça va s’affiner. 

Avec un couteau, une spatule à pâtisserie ou une règle, quadrillez la plaque pour prédécouper les crackers. Là aussi, la pâte va se rétracter et les crackers seront plus petits à la fin.

Mettez à déshydrater au four à 40°C, porte ouverte si possible, durant 12h-13h, jusqu’à ce que les crackers soient bien secs, donc croustillants. Après la moitié du temps, tournez les crackers. Possibilité de faire sécher sur un fourneau.

Partage de lecture

Envie de partager ma lecture de livre du début d’année. Par Marianne

Faites votre glucose révolution, Jessie Inchauspé

Il y a des livres qui ont plus d’impacts sur ma vie que d’autres, celui dont je vais parler en fait partie !

A la base, sur conseil de ma grande sœur, j’ai écouté un podcast de la Matrescence qui faisait une interview de Jessie Inchaupsé, autrice de Faites votre glucose révolution. Elle est biochimiste, chercheuse en nutrition et spécialiste de la vulgarisation scientifique. J’ai été vraiment enthousiaste des conseils proposés dans cet entretien pour prendre soin de son corps et j’ai eu la bonne surprise de constater que son livre était disponible à la bibliothèque de Bulle. ☺ Du coup, je l’ai tout de suite réservé !

Ce que j’ai aimé en lisant ce livre, c’est que, comme dit précédemment, Jessie est spécialiste pour expliquer les mécanismes complexes du corps de façon simple ! Ainsi, j’ai pu comprendre facilement son contenu en le lisant, même après une grosse journée, ce qui est un paramètre non négligeable si comme moi, vous lisez en soirée ! ☺ De plus, il y a beaucoup de témoignages pour illustrer les effets possibles en suivant les conseils proposés ce qui les rend très concrets et d’autant plus attrayants.

Ce que je peux préciser aussi, mais vous vous en douter un peu quand même, c’est que l’alimentation est un sujet qui m’intéresse depuis longtemps. Le fait d’avoir eu 3 grossesses en est certainement pas étranger et cela m’a appris à changer certaines habitudes, du moins temporairement. Cuisiner des plats sains pour ma petite tribu est une de mes priorités ! Aussi, je n’ai pas peur de changer mes habitudes alimentaires quand il s’agit d’avoir un impact positif sur ma santé, celle de ma famille et aussi sur la santé de la planète soit dit en passant !

Le résumé de son livre commence ainsi :

« Agir sur notre courbe glycémique est le geste le plus efficace que nous puissions faire pour notre santé. Près de 90% de la population souffre d’un dérèglement du glucose et la plupart l’ignore. »

Comment savoir si je suis concernée par un dérèglement ?

Jessie propose une longue série de questions pour savoir si cela peut nous concerner. En voici quelques-unes :

  • Avez-vous du mal à rester plusieurs heures sans manger ?
  • Avez-vous des envies de sucre ?
  • Avez-vous des besoins de caféine pour tenir toute la journée ?
  • Avez-vous du mal à dormir ?
  • Essayez-vous en vain de perdre du poids ?
  • Vous sentez-vous agité ou énervé lorsque vous avez faim ?

Pour ma part, j’ai eu plusieurs réponses positives, d’où mon envie de continuer la lecture de ce livre. Et j’imagine que c’est le cas pour la plupart d’entre vous aussi. En tout cas, quand j’observe mes proches ou que je lis les études parlant d’augmentation des maladies inflammatoires (diabète, cancers, problèmes cardiaques ou augmentation des personnes (enfants y compris) souffrant de surpoids, je trouve que ce savoir devrait être largement plus diffusé ! D’ailleurs une des motivations de l’autrice est de diffuser ce savoir rapidement. Elle dit que lorsque les résultats d’une étude sorte, il peut y avoir plusieurs années jusqu’à ce que le grand public soit au courant de celle-ci.

Jessie précise aussi que tous les régimes extrêmes ne servent à rien. Elle en a elle-même fait l’expérience. Quel que soit notre régime, un bon indicateur est de constater qu’il nous aide à aller mieux !

Son livre est divisé en 3 parties

Qu’est-ce que le glucose ?

La définition du glucose dans le Larousse est la suivante : c’est ce que fabriquent les plantes lors de la photosynthèse en utilisant le gaz carbonique et l’eau avec l’énergie solaire. Le glucose est le carburant principal de nos cellules. Puisque nous n’arrivons pas à le fabriquer comme les plantes, nous l’ingérons sous la forme de féculents, fibres ou sucres. Le principal souci c’est que nous mangeons beaucoup plus de glucose que notre corps en a besoin. Pourtant à la base, la nature avait prévu que nous mangerions le glucose des plantes, dans lesquelles le glucose était toujours accompagnée par les fibres ce qui ralentissait l’absorption du glucose. Mais depuis plusieurs décennie, avec la nourriture industrielle, il y a moins de fibres et toujours plus de glucose. Donc notre organisme est la plupart du temps en surcharge de glucose.

Pourquoi les pics de glucose sont-ils mauvais pour nous ?

Ensuite elle explique ce que provoquent les pics de glucose dans notre corps de façon très imagée : du coup on comprend rapidement le souci. Il en résulte de nombreux problèmes de santé à court terme comme par exemple une sensation constant de faim, des fringales, de la fatigue chronique, un sommeil agité et à long terme comme par exemple le vieillissement et l’arthrite, risque de cancers, infertilité, rides, …

Comment lisser la courbe de notre glycémie ?

Finalement elle décrit 10 comportements à adopter pour lisser sa courbe de glucose. Elle propose de tester déjà un des 10 conseils. Celui qui nous parle le plus, ou celui qui semble le plus facile à mettre en place. Puis, en cas d’intérêts de tester les autres.
Franchement, individuellement, je les trouve tous très accessibles ! Il s’agit par exemple de simplement de changer l’ordre dans lequel nous mangeons les aliments sans changer le contenu de notre assiette. Ou de favoriser le sucré au moment du dessert au lieu d’en manger entre les repas. Ou encore d’ajouter systématiquement des crudités en entrée des repas.
Elle insiste aussi de faire attention pour les personnes qui prennent des médicaments ou de l’insuline et d’en avertir son médecin. Il est en effet possible qu’il faille assez rapidement changer les dosages de ces derniers.

Pour ma part j’ai rapidement testé les conseils proposés !

Le 1er a été de modifier mon déjeuner ! Et franchement si on m’avait dit il y a quelque mois que je mangerais un petit déjeuné salé, je ne suis pas sûre que je l’aurais cru… Aussi, car pour moi ça rimait avec bacon, œufs au plat et saucisse… Mais heureusement, ce n’est pas forcément ça !… C’est à priori quelque chose d’important de commencer la journée par du salé et ça va limiter les envies de sucré par la suite. Aussi, je réchauffe volontiers les « bons restes » de mon réfrigérateur ou alors, s’il n’y a plus rien, je fais rapidement et simplement un porridge salé avec des légumes fraichement râpés, un délice !

Une autre chose que j’ai facilement intégrée est de manger une salade avant mes repas de midi et du soir. La question de l’ordre des aliments est importante pour limiter les ravages du pic de glucose.

Et comme j’ai l’habitude de prendre un goûter en même temps que mes enfants, j’ai appliqué le conseil de boire un verre d’eau avec 1 CS de vinaigre dedans (franchement, malgré les apparences, c’est facile à boire). Ce qui me permet de me faire plaisir avec une collation sucrée.

Et pour les enfants …

Le gros défi est d’appliquer ces précieux conseils pour l’alimentation des enfants. Eh bien oui, car être convaincue que c’est important pour la santé et ne rien changer pour eux me semble absurde. Je trouve que ça fait partie de l’éducation que j’ai envie de leur transmettre. J’ai donc commencé par en parler avec eux et mon aînée de 6 ans a été assez réceptive.

Bien sûr, elles/il ne boivent pas de l’eau vinaigrée… Mais j’essaie d’éviter le sucré au déjeuner : je leur propose de garder leur envie de chocolat pour le dessert du dîner ou pour le goûter. Je les motive aussi à manger quelques crudités en entrée. Mon ainée a d’ailleurs pris un énorme plaisir à préparer sa propre sauce à salade l’autre jour. Et dernièrement pour rassurer mon mental qui est assez perfectionniste (il est aussi comme ça le vôtre ?) et qui est rarement satisfait, je me suis dit que mes enfants appliquent quotidiennement un des 10 conseils, celui de bouger après les repas !

Voili voilà, il n’a pas été facile d’écrire ce texte car le livre est très complet et le sujet est plutôt complexe à synthétiser. Donc excusez-moi, si j’ai fait des erreurs. Mon but principal est de vous encourager à prendre garde à comment vous alimentez votre corps. Prendre en main votre santé pour prévenir des maladies ! Bien sûr, il y a d’autres paramètres qui rentrent en compte, comme par exemple le stress bien présent dans notre société. Cependant, je me dis que ça peut être un petit encouragement de plus à mieux manger, à cultiver son jardin et à prendre du plaisir et du temps pour déguster de bons petits plats faits maison !

Liens

Si vous êtes intéressés par le sujet, vous trouverez ci-dessous les références du livre, du podcast dont j’ai parlé au début, et du compte Instagram. Et si l’alimentation vous intéresse, n’hésitez pas à participer au groupe Autonomie Alimentaire de Graines d’Avenir !

Livre : Faites votre glucose révolution, Jessie Inchauspé (disponible à la bibliothèque du musée de Bulle ☺)

Podcast : La Matrescence : 10 façons d’avoir un impact puissant sur son corps en lissant sa courbe de glucose – Jessie Inchaupsé

Instagram : il y a un groupe pour les plus connectés d’entre vous (je ne l’ai pas testé) : @GlucoseGoddess

En chair et en os : Groupe d’Autonomie Alimentaire de Graines d’Avenir

Stage Nature & Connexion d’été

Stage Nature & Connexion d’été : Vivre le Village

Parce que Graines d’Avenir c’est aussi expérimenter d’autres manières de vivre ensemble, nous vous proposons une respiration ressourçante au coeur de l’été. Venez vivre en pratique les outils de gouvernance partagée portés dans un contexte de culture régénérative (avec l’appui du modèle des 8Shields et d’autres approches d’écopsychologie). Créons du lien à soi, aux autres et à la nature environnante, expérimentons ce que veut dire être ensemble et oser explorer ce qui nous appelle.

Vivre le Village, c’est permettre à chacun·e d’être vraiment soi tout en étant ensemble. Venez le vivre avec nous.

Quand ? Du 13 au 16 juillet. Possibilité de ne venir que sur une partie du séjour, avec une incitation à faire au moins deux jours pour vivre l’immersion de l’expérience
Rdv à la Cabane de la Vuisterna, à Vuisternens-en-Ogoz

Pour qui ? Ce stage est ouvert à tous et toutes, que vous soyez des réguliers de Graines d’Avenir ou « juste » des curieux·ses, possibilité de venir seul·e, en couple ou avec des enfants.

Vous avez quelques informations complémentaires sur ce lien

Infos complémentaires et inscriptions auprès de Rozenn à l’adresse contact@moiera.ch

Repair café – Rétrospective

Repair Café – Rétrospective du 29 avril 2023

Retour sur la première édition 2023

Encore une fois avant l’ouverture de 8h30, des personnes étaient déjà en train d’attendre pour faire réparer leur objet ! Parmi les objets réparés ce jour, nos réparateur et réparatrices bénévoles ont vu passer des parapluies, des mixeurs, beaucoup de vélos, des aspirateurs, des bouilloires, des habits, des jouets pour enfants, des trottinettes…

Bref, au total, 45 objets sont passés entre leurs mains ! Et tout de même 30 d’entre eux ont pu repartir pour une seconde vie ! Un petit peu moins de personnes que la dernière édition se sont présentées mais tout de même bien assez pour occuper longuement nos bénévoles ! Pourquoi pas le vôtre pour la prochaine fois ?

Nous profitons de cette Newsletter pour remercier encore chaleureusement les bénévoles présent·es ce jour ainsi que nos réparateur·rices (aussi bénévoles) pour le parfait déroulement de cette journée dans la joie et la bonne humeur !

Un tout grand merci également au Club Alpin Suisse Section La Gruyère pour la mise à disposition de leur Stamm.

Enfin, nous pouvons déjà vous annoncer la date du prochain Repair Café qui aura lieu le 4 novembre 2023, toujours au Stamm du CAS, et toujours de 8h30 à 12h.

Toute l’équipe du Repair Café Bulle

Révision de la LProtPop

WANTED – Révision de la LProtPop, Loi sur la protection de la population

Pictogramme loi

Le projet politique est un des trois groupes traitant de l’autonomie alimentaire. Nous sommes à la recherche d’un·e juriste ou toute personne à l’aise avec les textes de loi. Nous avons besoin de soutien pour relire le projet de la future et nouvelle LProtPop et formuler nos remarques.

Nous serions heureux et heureuses de partager nos intentions avec la personne qui nous aidera à rédiger des propositions d’amendement au texte actuellement en consultation.

Merci de nous contacter via info@grainesdavenir.ch d’ici le 5 juin.

Bien à vous, Cyrille, Rozenn et Stéphanie

Parcours ludique adelante !

Parcours ludique adelante !

Le Village de la Paix, à Epagny, vient d’inaugurer sa plate-forme pédagogique «adelante!» sur la durabilité et la citoyenneté. Explorez en famille, entre amis ou avec votre classe, les ateliers sur la citoyenneté, l’agriculture, la consommation et les dessous de l’alimentation !

  • dès 12 ans
  • inscription obligatoire

Plus d’informations sur https://villagedelapaix.ch/activites/ ou en cliquant sur le code-qr

https://villagedelapaix.ch/activites/

Participation consciente

Tribune libre sur le thème de la participation consciente

Comment fixer le prix d’un spectacle, d’une livre de pain, d’un weekend en nature ? Il y a le prix fixe, le prix progressif, le prix libre au chapeau, le prix à discuter, le prix Nobel – ah non pas pour cet article – et le prix conscient. Dans certains milieux, on voit fleurir ce genre d’indication, participation consciente : finalement, à quoi correspond-elle ? Est-elle bien comprise ? Bien expliquée ?

Essai de compréhension

Pour tenter de clarifier les choses, j’ai posé quelques questions à Antoine qui a bien voulu m’éclairer sur le sujet. Antoine a passé beaucoup de temps à se questionner sur la façon la plus juste de fixer le prix des pains qu’il façonne et vend, après avoir bien réfléchi aux valeurs qu’il porte et à toutes les étapes de son travail, de l’achat des farines aux emballages en passant par le mode de transport pour faire sa tournée, au temps de travail et au salaire dont il a besoin pour vivre selon son idéal.

Et ça, figurez-vous que ça ne se compte pas dans le prix d’un produit. Ca ferait exploser son prix à des kilomètres au dessus du prix psychologique. C’est celui qu’on a l’habitude de payer pour tel produit. Au final, le prix est généralement fixé sur la base du prix d’achat moyen des matières première. Il omet tout un tas de charges, y compris le salaire de l’artisan·e. Vous imaginez votre garagiste ne pas vous facturer les 140.- de tarif horaire pour le service de votre voiture ? C’est malheureusement le lot de nombre d’artisan·es et d’artistes.

Rien que de savoir ça, tout mon référentiel vole en éclats !

La participation Consciente selon l’Université du Nous (UdN)

La Participation consciente est le prix, le paiement des séminaires que propose l’UdN depuis 2011. Elle fait partie du modèle économique de l’UdN depuis sa création. Elle invite à revisiter notre rapport à l’argent, souvent dans le cadre de séminaires ou d’ateliers sur la question de la coopération et du faire ensemble.

La participation consciente a des règles précises données en amont aux participant·es :

  • C’est la somme donnée en conscience pour ce qui aura été vécu et pour soutenir financièrement l’organisation (développement, formation).
  • Elle fait l’objet d’un temps d’explication et de partage en début d’expérience.
  • Elle est obligatoire.
  • La remise se fait à la fin du séminaire de façon non-anonyme sans justification de la somme donnée.

Définition du terme « en conscience »

Pour choisir en (bonne ou mauvaise) conscience quel montant je verserai pour tel cours, spectacle ou produit, j’ai besoin d’en savoir plus. Tout comme une assemblée communale veut connaître les détails du budget avant de l’accepter, j’ai besoin de savoir :

  • quel montant a été engagé : quel est le prix des matières premières, des charges fixes et variables, du salaire espéré
  • combien d’heures de préparation ont été nécessaires pour se former, répéter ou développer et créer le produit proposé
  • quels sont les processus de création ou de fabrication et leurs implications
  • quel est le niveau de formation de la personne qui anime, se produit ou fabrique
  • dans quel cadre elle travaille et vit : activité principale ou accessoire, semaines travaillées par année, train de vie, etc

A toutes ces informations se mêleront MES valeurs, MES références salariales et financières, MES (mé)connaissances du mode de production ou de création, etc. Quelle prise de tête, pas vrai ?

Eduquer à la participation consciente

Expliquer tout ce concept et ces informations nécessite un grand travail d’éducation. Donc du temps et le temps c’est de l’argent, non ? pas pour notre artisan boulanger, dommage pour lui ce brave passionné. Vous l’imaginez, passer quinze minutes par client·e à expliquer comment les prix ont été fixés ? Quelles démarches ont été entreprises pour se fournir auprès de producteur·ices fribourgeoises ? Quel processus a mené de la farine à la belle miche de pain ? Comment les augmentations des charges tel le prix de l’électricité impactent les prix ? Comment fixer la masse de pain à produire pour dégager le salaire visé ? Mon pain aura bien le temps de sécher 6 fois sur le stand !

Bref, proposer une participation consciente est louable mais nécessite :

  • pour la personne qui propose cette rémunération : beaucoup de temps pour faire le budget « holistique » de son projet et d’énergie pour faire connaître et comprendre le concept encore méconnu, accepter ce qu’elle recevra et probablement de l’appréhension de savoir si elle recevra de quoi se verser un salaire ou seulement couvrir ses frais ;
  • pour la personne qui paye selon ce modèle conscient : du temps pour comprendre les détails, une réflexion personnelle sur mes référentielles et la fourchette d’un salaire acceptable et, dans mon cas, de la torture mentale et morale pour décider combien donner pour être juste.

Conclusion personnelle

Au final et avec ma compréhension actuelle, la participation consciente ne garantit pas une rémunération juste pour la personne qui propose un service ou un produit étant donné que le montant dépend de la personne qui paye ! Que la participation soit libre ou consciente, la différence est l’inconfort et le temps passé à réfléchir à ce que je laisserai dans le porte-monnaie de l’autre.

Je vous avoue que j’ai une préférence pour la participation que j’appelle progressive. [Si ça a un nom, merci de le noter en commentaire !] Pour un service, vous avez le choix entre 3 tarifs :

  1. le petit prix, soit grosso modo le minimum, plus ou moins les frais engagés par l’organisateur·ice. On pourrait l’apparenter au prix « petit budget », pas de marge.
  2. un prix moyen avec un salaire correct pour l’organisateur·ice. Ce serait le prix de base avec une marge acceptable.
  3. un prix plus pour soutenir un prochain évènement ou des frais de perfectionnement. C’est le prix soutien ou mécénat du genre c’est-trop-bien-ce-que-tu-fais-continue, avec une marge confortable voire plus.

Avec ce système, on espère que les montants versés s’équilibreront pour obtenir un prix moyen. Si la courbe de Gauss s’applique, ça devrait le faire 😉

A dispo pour en discuter, Stéphanie

Conseil biodiversité n°2

Après le 1er « conseil biodiversité » proposé en septembre 2022, voici le 2ème conseil en la matière.

Il ne vous a pas échappé que le ronron des tondeuses à gazon et les loupiottes des robots-tondeuses s’en donnent à coeur joie. Afin de favoriser la biodiversité dans votre jardin, voici un des conseils que vous trouverez dans la Charte des jardins :

Pour permettre aux fleurs et aux insectes d’accomplir leur cycle de vie, je m’engage à laisser pousser une bande d’herbe – par exemple le long d’une haie ensoleillée ou sur un talus – et à ne pas la tondre tant qu’il y a des fleurs.

Charte des jardins

Vous trouverez d’autres conseils par rapport au gazon et à sa tonte dans la Charte des jardins.


Quelques actualités autour du thème de la biodiversité

Canton de Fribourg

Toujours en lien avec ce sujet, le Musée d’histoire naturelle de Fribourg a verni ce jeudi 25 mai le cinquième volet de la série d’expositions sur la biodiversité dans notre canton. Il s’intéresse de près aux oiseaux et en particulier à leurs habitats. Un programme riche est proposé en parallèle à l’exposition.

Confédération

Hasard du calendrier, voici un intéressant communiqué de l’OFEV, l’Office fédéral de l’environnement. La biodiversité continue de s’éroder en Suisse, contrairement à ce que 70 à 80% des gens pensent.

Berne, 22.05.2023 – La diversité des espèces est riche en Suisse mais subit des pressions. Ainsi, 17 % de toutes les espèces sont « au bord de l’extinction » ou « en danger ». En outre, 16 % sont vulnérables : leurs populations ont reculé de 30 % ces dix dernières années. Nombre de milieux précieux sur le plan écologique ont vu leur surface diminuer ou leur connectivité entravée. Telles sont les conclusions de deux rapports publiés par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) lors de la Journée internationale de la diversité biologique.

OFEV
Prairie de marguerites non fauchée

Visite de l’expo Planetopia

Visite de l’exposition Planetopia– Place au changement mondial

Jusqu’au 23 juillet 2023 au Musée de la communication à Berne

Retour en images sur une visite de cette expo très intéressante et accessible. Elle reprend de nombreuses informations sur l’impact de différents domaines humains sur l’état de notre planète : habillement, logement, déplacements et alimentation.

Les textes sont écrits en français, allemand et anglais. Les infos et images sont courtes, simples, précises, interactives. La déco et le matériel utilisés sont constitués à 90% d’objets recyclés et les aliments exposés seront cuisinés dans la cafétéria du musée ; ou quand le « fond » de l’expo en modifie la « forme ». On en redemande 😉