Recette végétale n°10

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Le groupe Alimentation durable vous propose un menu végétal adapté à la nouvelle saison qui arrive à grands pas.

PARMENTIER DE PATATES DOUCES AUX LENTILLES

LES INGRÉDIENTS POUR 4 PERSONNES

  • 200 g de lentilles vertes
  • 1.5 kg de patates douces
  • 2 cs d’huile
  • 2 échalotes
  • 2 gousses d’ail
  • 1 cs de ciboulette ciselée
  • 2 cs de persil hâché
  • 2 cs de tamari (ou sauce soja)
  • 100 ml de crème soja
  • 2 cs de levure maltée ou de fromage végétal
  • Sel, poivre

PRÉPARATION

Cuire les lentilles dans une casserole remplie d’eau pendant 20 minutes. Éplucher et couper en morceaux les patates douces, puis les cuire dans une grande casserole remplie d’eau. Faire chauffer l’huile dans une poêle, puis y faire revenir les échalotes et l’ail émincés. Ajouter les lentilles égouttées, les herbes et le tamari. Cuire pendant 5 à 10 minutes.

Répartir dans le fond d’un plat à gratin. Égoutter les patates douces, puis les passer au presse-purée et assaisonner. Étaler cette purée sur les lentilles et bien tasser. Répartir la crème dessus et saupoudrer de levure maltée ou de fromage végétal. Cuire 15 minutes à 180 degrés, puis passer quelques minutes sous le gril pour gratiner.

Bon appétit

Recette du livre Vegan de Marie Laforêt

Atelier enfants & semis de graines

Samedi 16 mars, la grainothèque a vécu sa sortie printanière à la bibliothèque de Bulle. Le groupe Graines & biodiversité a marqué l’occasion et animé un atelier pour enfants. Pendant 1h30, onze enfants âgés de 6 à 10 ans ont découvert la grainothèque, semé différentes graines dénichées dans les bocaux et enveloppes du petit meuble et dessiné leur jardin idéal ou imaginaire.

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Nourrir les oiseaux en hiver

Crédit photo : Photo de Forest Simon sur Unsplash

Nous avons tous déjà eu pitié de ces pauvres oiseaux qu’on croit affamés, en hiver ! et nous voulons bien faire de les nourrir mais est-ce vraiment la solution ? et que leur donner ? et quand ? Voici quelques pistes.

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Battage et tri de graines

Dans le cadre de la réouverture de la grainothèque, le groupe Graines et Biodiversité a organisé un battage de graines le samedi 11 novembre dans la salle du Jardin des Capucins à Bulle. Le matin était dédié aux enfants et l’après-midi était ouvert à qui voulait. Merci à l’équipe du jardin de nous avoir permis de profiter de cette salle!

Les portes graines avaient été récoltés par les membres du groupe, il y en avait une belle quantité.

L’atelier avec les enfants s’est déroulé de 10h à 11h30. Nous avons eu deux participants seulement mais tellement motivés qu’aucun des deux n’a souhaité faire la pause goûter. Chacun a pu emporter avec lui des sachets de graines qu’il avait triées. Pour terminer, le duo est allé déposer les graines restantes directement dans le meuble dédié. Pour celles et ceux qui souhaitent le découvrir, il se situe à l’entrée du secteur adulte de la bibliothèque.

Après une pause casse-croûte bien appréciée, la suite de la journée s’est poursuivie avec le tri. Nous avons eu le plaisir d’accueillir un couple de jeunes gens pour qui ce fût une découverte. Ils ont apprécié ce temps calme où la minutie demande toute l’attention. Nous n’avons pas eu d’autres visiteurs à notre grand regret.

Au final, malgré la faible affluence, nous avons récolté une belle réserve de différentes graines que nous avons déposée à la grainothèque pour le plaisir des petits et grands jardiniers.

Nous vous invitons à venir y déposer les vôtres si vous en avez et à en prendre pour voir pousser au printemps toute une variété de légumes, de fleurs, d’aromatiques dans vos jardins ou jardinières.

Christiane, Lucienne, Annie et Yves

Agroforesterie et forêt-jardin

Petit retour sur un après-midi très enrichissant lors de la visite agroforesterie d’Ernst Zürcher, ingénieur forestier, auteur de plusieurs livres, le samedi 23 septembre sur le terrain de Pan Terra, association expérimentant un jardin-forêt à Grolley, visant la transmission de savoirs pour promouvoir l’émergence de forêts-jardins.

Nous avons eu la chance d’entendre des explications sur de nombreux sujets liés entre eux. Par exemple, les civilisations anciennes – les Helvètes, celtes – et leurs modes de vie … mais aussi les interactions végétaux-animaux desquelles on comprend l’importance des pâturages boisés pour la santé du bétail … ou l’arbre totem du peuple de l’if … pour aboutir au projet actuel des Sentiers des savoirs. Ce projet est présenté ci-dessous.

Retour aux sources : sur Les Sentiers des savoirs

Un réseau de lieux et de personnes impliqués dans la transition écologique est en train d’être élaboré, dans lequel chacun est cordialement invité à entrer. Il s’intitule « Les Sentiers des Savoirs – Cheminer, apprendre et enseigner pour un monde en émergence » et regroupe de nombreux lieux où le monde de demain est déjà en train de prendre forme.

En effet, davantage encore à l’issue de la crise sanitaire que nous venons de traverser, nous sommes placés face à l’urgence de réaliser une transition écologique vraiment efficace. Celle-ci concerne avant tout la couverture de nos besoins fondamentaux, qui ont été mis en évidence avec une grande acuité.

Cette démarche novatrice se base d’une part sur le constat que beaucoup de lieux, d’initiatives et de structures existent déjà, animés par la recherche d’un nouveau rapport entre l’Homme et la Nature. De très nombreuses solutions sont déjà là, plus ou moins proches de nous, mais souvent isolées et trop peu connues, manquant de visibilité. D’autres, innovantes, aspirent à voir le jour, mais manquent de bras pour se réaliser. Souvent, celles-ci sont liées à des plantations d’arbres.

Cette démarche se base sur un second constat : de nombreuses personnes, jeunes et parfois déjà plus avancées dans leur parcours personnel, rêvent de s’investir dans un projet de vie qui fait sens, de se réorienter radicalement ou simplement de faire une expérience nouvelle et enrichissante. Il s’agit alors de trouver les personnes et les lieux détenteurs de savoir-faire qui ont fait leurs preuves, des lieux de transmission.

Le troisième constat est simple, mais fondamental : l’Homme est fait pour marcher, beaucoup moins pour être assis. Une expérience totale du monde et une vraie connaissance de soi sont indissociables de cette forme de mouvement, qui ne coûte rien – qui n’a aucun prix.

Dans ce sens, cette démarche veut offrir à chacun une structure permettant d’apporter une contribution active et tangible à la transition écologique en cours. La structure en question trouve sa première forme d’expression comme un réseau des lieux, personnes, associations ou mouvements actifs sur le terrain, ou sympathisants que l’on rejoint exclusivement à pied. L’accueil par les détenteurs et transmetteurs de savoirs a lieu de façon non lucrative, et est en partie pris en charge par des fondations et des particuliers souhaitant soutenir cette mise en lien.

C’est un réseau connecté aux réseaux analogues des pays voisins. Chaque site ou hôte membre de ce réseau identifie, marque et cartographie les itinéraires les plus beaux, instructifs ou pittoresques le reliant aux sites ou hôtes voisins appartenant également à la démarche. Les sentiers pittoresques, les arbres remarquables et les forêts exemplaires constitueront les points forts et lieux de ressourcement de ces itinéraires.

Il s’agit en quelque sorte d’une remise à jour de l’ancienne pratique du compagnonnage, connue autrefois dans de grandes parties de l’Europe, mais augmentée de tous les détenteurs de savoir-faire essentiels, en particulier en lien intime avec la nature. D’autre part, ce projet veut faire revivre la tradition des troubadours, des porteurs d’art et de beauté allant enrichir lieu après lieu. Et finalement pourrait-on dire que cette démarche constitue une forme de pèlerinage vers la Terre Mère.

Pour en savoir plus sur :

Ernst Zürcher
Ing. forestier ETHZ, Dr. sc. nat.,
Prof. ém. en Sciences du Bois, HES bernoise à Bienne (Suisse)

Non-recette végétale n°9

Pour la 9ème apparition dans la newsletter, quatre membres du groupe alimentation durable vous proposent leurs trucs et astuces pour végétaliser votre assiette.

Quelles sont mes astuces pour diminuer ma consommation d’aliments d’origine animale ?

En cherchant une réponse à cette question, je me rends compte qu’en fait, diminuer ou enlever des aliments d’origine animale ou d’autres aliments (que je trouve soudain moins bons pour mon corps, mon esprit et mon « être d’énergie et d’émotions ») passe par le fait de savourer et célébrer la richesse des aliments d’origine végétale. En effet, si je pense « enlever », « me restreindre », « changer », j’ai tendance à me décourager. Au contraire, si je pense « saveurs », « couleurs », « tester dans le jeu et la simplicité, quand j’en ai envie et à mon rythme », cela m’encourage, me surprend et soudain je savoure à fond.

Quant au partage avec des personnes qui questionnent leurs habitudes alimentaires, leur hygiène de vie, qui prennent soin d’elles et des autres êtres vivants (des jardiniers de la Terre, des animaux, de la nature) par leur alimentation, il me fait beaucoup de bien !

Comment remplacer les œufs ?

Pour les cakes, on peut facilement remplacer les œufs par du tofu soyeux, de la compote de pomme ou encore du gel de lin. Ce dernier est obtenu à partir des graines de lin qui libèrent du mucilage, une substance visqueuse bien pratique lorsqu’on cherche un rendu plutôt moelleux et un effet « mi-cuit ».

Pour les recettes salées, comme les liaisons de tarte ou du tofu brouillé, il suffit d’ajouter un peu de sel « kala namak » qui a un léger goût d’œuf dû à sa teneur en soufre.
Sources : https://deliacious.com/2018/11/remplacer-les-oeufs-vegan-gel-de-lin.html https://deliacious.com/2016/05/remplacer-oeufs-produits-laitiers-patisserie-vegan.html https://deliacious.com/2023/02/tofu-brouille-aux-champignons.html

« Lorsque j’ai voulu végétaliser mon assiette, j’ai commencé par remplacer mes plats préférés par une version végétale de ceux-ci. Par exemple, j’ai fait une pizza végétale avec légumes et fromage végétal, une lasagne à base de bolognaise aux lentilles (je remplace la viande par des lentilles crues que je fais cuire dans la sauce tomates), du tartare de tomates au lieu du tartare de bœuf, une mayonnaise sans œuf, etc… J’ai eu beaucoup de plaisir à re-découvrir ces plats. » 

Mes idées de petits gestes

Tartes aux fruits :
J’ai choisi de modifier ma farce habituelle. Elle est moins consistante, mais le résultat est très satisfaisant !Je mets 2dl de jus de pomme (ou à défaut de l’eau avec un peu de sucre), 1-2 CS de farine et en option 1-2 CS de sucre (chez moi, je ne sucre quasi jamais et avec des fruits bien mûrs cela convient très bien !)Et en ce qui concerne la pâte à gâteau, on peut sans autre remplacer le beurre par de l’huile neutre (par exemple : huile de colza ou pépin de raisin)

Risotto :
A la place du fromage râpé, je rajoute des paillettes de levure noble une fois le riz servi dans l’assiette, un délice !

Cakes, muffins ou galettes :
Pour remplacer les œufs dans les recettes de cakes ou galettes, j’utilise souvent des graines de chia (suisse, eh oui, ça existe ☺). Il faut simplement faire tremper 1CS de graines de chia dans 3CS d’eau, cela correspond à 1 œuf. Attendre que l’eau soit bien absorbée puis l’intégrer à la recette.

Finalement, j’essaie d’avoir toujours plusieurs légumes dans ma cuisine histoire d’avoir du choix et la possibilité d’en cuisiner 2 à chaque repas. Aller au marché m’aide beaucoup pour en avoir des frais qui se conservent longtemps ! ☺

Eva, Jeanne, Sandrine, Marianne

L’année 2023 a été particulièrement calme au sein de notre groupe. Nous avons donc décidé de fixer une réunion cet automne pour partager nos besoins et envies personnels et réfléchir à nos objectifs de groupe pour la suite. Si vous vous êtes intéressé·es à nous rejoindre, n’hésitez pas à prendre contact avec nous par le biais du mail de Graines d’Avenir.

Bel automne !

Recette végétale n°8

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Pour cette 8ème édition de la recette végétale, le groupe alimentation durable vous propose quelques suggestions pour un apéro végétal. Certaines recettes proposent une option sans gluten.

Apéro végétal

Croissants aux carottes

Ingrédients (approximatif, au talent) :

  • Pâte feuilletée végan
  • Carottes 
  • Sauce soja / tamari
  • Moutarde mild

Cuire les carottes et les faire revenir à la sauce soja.
Tartiner généreusement votre pâte feuilletée de moutarde.
Verser les carottes sur la pâte et former des croissants.
A cuire au four selon instructions du paquet. 

Tartare de tomates séchées

Ingrédients :

  • 280 g de tomates séchées à l’huile
  • 2 c. à s. de persil
  • 2 c. à s. de ciboulette
  • 2 c. à s. de basilic
  • 4 c. à s. de ketchup
  • 4 c. à s. de moutarde mild
  • 1 échalote ou 1 petit oignon
  • Poivre

Mettre tous les ingrédients dans un bol et mixer le tout pendant plusieurs minutes afin d’obtenir la consistance désirée.
Le tartare se conserve au frigo afin de le servir frais.

Tartinade de légumes

Ingrédients :

  • chair de légumes « déchets » de l’extracteur de jus
  • vinaigrette : p.ex. 1 CS vinaigre balsamique et 2 CS de différentes huiles
  • graines : lin, sésame, tournesol, chanvre, courge, …
  • herbes aromatiques : persil, ciboulette, herbes de Provence, …
  • épices : curcuma, cumin, …
  • facultatif : tahin

Mélangez à la cuillère la chair à la vinaigrette en y écrasant les morceaux. Ajoutez des graines, aromates et épices de votre choix ou selon ce qui se trouve dans l’armoire et au jardin. Possibilité d’y ajouter du tahin = purée de sésame pour épaissir et lier. 

Se tartine sur une bonne tranche de pain complet au levain.
Pour une option sans gluten, tartinez sur une une galette de sarrasin, roulez et coupez en bouchées. 

Crackers de légumes 

Ingrédients – quantité approximative pour une plaque de four – et procédure : 

Mélangez : 1 tasse de graines de tournesol, 1⁄2 tasse de graines de lin –> mixez fin (dans un blender ou au mixer dans un pot d’env. 1l)

Ajoutez : 1⁄4 tasse d’eau, 1 1⁄2 tasse de résidus de légumes de l’extracteur, 1 oignon, sel, 2-3 CS d’huile d’olive (optionnel), piment d’espelette (optionnel) –> mixez le tout jusqu’à obtention d’une pâte collante.

Autres possibilités : tomates séchées, olives, épices, etc au gré de l’inspiration, des saisons et du jardin.

Posez un papier à four sur la plaque et versez le mélange dessus. Abaissez avec le dos d’une cuillère à soupe, à 5mm d’épaisseur ; en séchant, ça va s’affiner. 

Avec un couteau, une spatule à pâtisserie ou une règle, quadrillez la plaque pour prédécouper les crackers. Là aussi, la pâte va se rétracter et les crackers seront plus petits à la fin.

Mettez à déshydrater au four à 40°C, porte ouverte si possible, durant 12h-13h, jusqu’à ce que les crackers soient bien secs, donc croustillants. Après la moitié du temps, tournez les crackers. Possibilité de faire sécher sur un fourneau.

Partage de lecture

Envie de partager ma lecture de livre du début d’année. Par Marianne

Faites votre glucose révolution, Jessie Inchauspé

Il y a des livres qui ont plus d’impacts sur ma vie que d’autres, celui dont je vais parler en fait partie !

A la base, sur conseil de ma grande sœur, j’ai écouté un podcast de la Matrescence qui faisait une interview de Jessie Inchaupsé, autrice de Faites votre glucose révolution. Elle est biochimiste, chercheuse en nutrition et spécialiste de la vulgarisation scientifique. J’ai été vraiment enthousiaste des conseils proposés dans cet entretien pour prendre soin de son corps et j’ai eu la bonne surprise de constater que son livre était disponible à la bibliothèque de Bulle. ☺ Du coup, je l’ai tout de suite réservé !

Ce que j’ai aimé en lisant ce livre, c’est que, comme dit précédemment, Jessie est spécialiste pour expliquer les mécanismes complexes du corps de façon simple ! Ainsi, j’ai pu comprendre facilement son contenu en le lisant, même après une grosse journée, ce qui est un paramètre non négligeable si comme moi, vous lisez en soirée ! ☺ De plus, il y a beaucoup de témoignages pour illustrer les effets possibles en suivant les conseils proposés ce qui les rend très concrets et d’autant plus attrayants.

Ce que je peux préciser aussi, mais vous vous en douter un peu quand même, c’est que l’alimentation est un sujet qui m’intéresse depuis longtemps. Le fait d’avoir eu 3 grossesses en est certainement pas étranger et cela m’a appris à changer certaines habitudes, du moins temporairement. Cuisiner des plats sains pour ma petite tribu est une de mes priorités ! Aussi, je n’ai pas peur de changer mes habitudes alimentaires quand il s’agit d’avoir un impact positif sur ma santé, celle de ma famille et aussi sur la santé de la planète soit dit en passant !

Le résumé de son livre commence ainsi :

« Agir sur notre courbe glycémique est le geste le plus efficace que nous puissions faire pour notre santé. Près de 90% de la population souffre d’un dérèglement du glucose et la plupart l’ignore. »

Comment savoir si je suis concernée par un dérèglement ?

Jessie propose une longue série de questions pour savoir si cela peut nous concerner. En voici quelques-unes :

  • Avez-vous du mal à rester plusieurs heures sans manger ?
  • Avez-vous des envies de sucre ?
  • Avez-vous des besoins de caféine pour tenir toute la journée ?
  • Avez-vous du mal à dormir ?
  • Essayez-vous en vain de perdre du poids ?
  • Vous sentez-vous agité ou énervé lorsque vous avez faim ?

Pour ma part, j’ai eu plusieurs réponses positives, d’où mon envie de continuer la lecture de ce livre. Et j’imagine que c’est le cas pour la plupart d’entre vous aussi. En tout cas, quand j’observe mes proches ou que je lis les études parlant d’augmentation des maladies inflammatoires (diabète, cancers, problèmes cardiaques ou augmentation des personnes (enfants y compris) souffrant de surpoids, je trouve que ce savoir devrait être largement plus diffusé ! D’ailleurs une des motivations de l’autrice est de diffuser ce savoir rapidement. Elle dit que lorsque les résultats d’une étude sorte, il peut y avoir plusieurs années jusqu’à ce que le grand public soit au courant de celle-ci.

Jessie précise aussi que tous les régimes extrêmes ne servent à rien. Elle en a elle-même fait l’expérience. Quel que soit notre régime, un bon indicateur est de constater qu’il nous aide à aller mieux !

Son livre est divisé en 3 parties

Qu’est-ce que le glucose ?

La définition du glucose dans le Larousse est la suivante : c’est ce que fabriquent les plantes lors de la photosynthèse en utilisant le gaz carbonique et l’eau avec l’énergie solaire. Le glucose est le carburant principal de nos cellules. Puisque nous n’arrivons pas à le fabriquer comme les plantes, nous l’ingérons sous la forme de féculents, fibres ou sucres. Le principal souci c’est que nous mangeons beaucoup plus de glucose que notre corps en a besoin. Pourtant à la base, la nature avait prévu que nous mangerions le glucose des plantes, dans lesquelles le glucose était toujours accompagnée par les fibres ce qui ralentissait l’absorption du glucose. Mais depuis plusieurs décennie, avec la nourriture industrielle, il y a moins de fibres et toujours plus de glucose. Donc notre organisme est la plupart du temps en surcharge de glucose.

Pourquoi les pics de glucose sont-ils mauvais pour nous ?

Ensuite elle explique ce que provoquent les pics de glucose dans notre corps de façon très imagée : du coup on comprend rapidement le souci. Il en résulte de nombreux problèmes de santé à court terme comme par exemple une sensation constant de faim, des fringales, de la fatigue chronique, un sommeil agité et à long terme comme par exemple le vieillissement et l’arthrite, risque de cancers, infertilité, rides, …

Comment lisser la courbe de notre glycémie ?

Finalement elle décrit 10 comportements à adopter pour lisser sa courbe de glucose. Elle propose de tester déjà un des 10 conseils. Celui qui nous parle le plus, ou celui qui semble le plus facile à mettre en place. Puis, en cas d’intérêts de tester les autres.
Franchement, individuellement, je les trouve tous très accessibles ! Il s’agit par exemple de simplement de changer l’ordre dans lequel nous mangeons les aliments sans changer le contenu de notre assiette. Ou de favoriser le sucré au moment du dessert au lieu d’en manger entre les repas. Ou encore d’ajouter systématiquement des crudités en entrée des repas.
Elle insiste aussi de faire attention pour les personnes qui prennent des médicaments ou de l’insuline et d’en avertir son médecin. Il est en effet possible qu’il faille assez rapidement changer les dosages de ces derniers.

Pour ma part j’ai rapidement testé les conseils proposés !

Le 1er a été de modifier mon déjeuner ! Et franchement si on m’avait dit il y a quelque mois que je mangerais un petit déjeuné salé, je ne suis pas sûre que je l’aurais cru… Aussi, car pour moi ça rimait avec bacon, œufs au plat et saucisse… Mais heureusement, ce n’est pas forcément ça !… C’est à priori quelque chose d’important de commencer la journée par du salé et ça va limiter les envies de sucré par la suite. Aussi, je réchauffe volontiers les « bons restes » de mon réfrigérateur ou alors, s’il n’y a plus rien, je fais rapidement et simplement un porridge salé avec des légumes fraichement râpés, un délice !

Une autre chose que j’ai facilement intégrée est de manger une salade avant mes repas de midi et du soir. La question de l’ordre des aliments est importante pour limiter les ravages du pic de glucose.

Et comme j’ai l’habitude de prendre un goûter en même temps que mes enfants, j’ai appliqué le conseil de boire un verre d’eau avec 1 CS de vinaigre dedans (franchement, malgré les apparences, c’est facile à boire). Ce qui me permet de me faire plaisir avec une collation sucrée.

Et pour les enfants …

Le gros défi est d’appliquer ces précieux conseils pour l’alimentation des enfants. Eh bien oui, car être convaincue que c’est important pour la santé et ne rien changer pour eux me semble absurde. Je trouve que ça fait partie de l’éducation que j’ai envie de leur transmettre. J’ai donc commencé par en parler avec eux et mon aînée de 6 ans a été assez réceptive.

Bien sûr, elles/il ne boivent pas de l’eau vinaigrée… Mais j’essaie d’éviter le sucré au déjeuner : je leur propose de garder leur envie de chocolat pour le dessert du dîner ou pour le goûter. Je les motive aussi à manger quelques crudités en entrée. Mon ainée a d’ailleurs pris un énorme plaisir à préparer sa propre sauce à salade l’autre jour. Et dernièrement pour rassurer mon mental qui est assez perfectionniste (il est aussi comme ça le vôtre ?) et qui est rarement satisfait, je me suis dit que mes enfants appliquent quotidiennement un des 10 conseils, celui de bouger après les repas !

Voili voilà, il n’a pas été facile d’écrire ce texte car le livre est très complet et le sujet est plutôt complexe à synthétiser. Donc excusez-moi, si j’ai fait des erreurs. Mon but principal est de vous encourager à prendre garde à comment vous alimentez votre corps. Prendre en main votre santé pour prévenir des maladies ! Bien sûr, il y a d’autres paramètres qui rentrent en compte, comme par exemple le stress bien présent dans notre société. Cependant, je me dis que ça peut être un petit encouragement de plus à mieux manger, à cultiver son jardin et à prendre du plaisir et du temps pour déguster de bons petits plats faits maison !

Liens

Si vous êtes intéressés par le sujet, vous trouverez ci-dessous les références du livre, du podcast dont j’ai parlé au début, et du compte Instagram. Et si l’alimentation vous intéresse, n’hésitez pas à participer au groupe Autonomie Alimentaire de Graines d’Avenir !

Livre : Faites votre glucose révolution, Jessie Inchauspé (disponible à la bibliothèque du musée de Bulle ☺)

Podcast : La Matrescence : 10 façons d’avoir un impact puissant sur son corps en lissant sa courbe de glucose – Jessie Inchaupsé

Instagram : il y a un groupe pour les plus connectés d’entre vous (je ne l’ai pas testé) : @GlucoseGoddess

En chair et en os : Groupe d’Autonomie Alimentaire de Graines d’Avenir

Révision de la LProtPop

WANTED – Révision de la LProtPop, Loi sur la protection de la population

Pictogramme loi

Le projet politique est un des trois groupes traitant de l’autonomie alimentaire. Nous sommes à la recherche d’un·e juriste ou toute personne à l’aise avec les textes de loi. Nous avons besoin de soutien pour relire le projet de la future et nouvelle LProtPop et formuler nos remarques.

Nous serions heureux et heureuses de partager nos intentions avec la personne qui nous aidera à rédiger des propositions d’amendement au texte actuellement en consultation.

Merci de nous contacter via info@grainesdavenir.ch d’ici le 5 juin.

Bien à vous, Cyrille, Rozenn et Stéphanie

Conseil biodiversité n°2

Après le 1er « conseil biodiversité » proposé en septembre 2022, voici le 2ème conseil en la matière.

Il ne vous a pas échappé que le ronron des tondeuses à gazon et les loupiottes des robots-tondeuses s’en donnent à coeur joie. Afin de favoriser la biodiversité dans votre jardin, voici un des conseils que vous trouverez dans la Charte des jardins :

Pour permettre aux fleurs et aux insectes d’accomplir leur cycle de vie, je m’engage à laisser pousser une bande d’herbe – par exemple le long d’une haie ensoleillée ou sur un talus – et à ne pas la tondre tant qu’il y a des fleurs.

Charte des jardins

Vous trouverez d’autres conseils par rapport au gazon et à sa tonte dans la Charte des jardins.


Quelques actualités autour du thème de la biodiversité

Canton de Fribourg

Toujours en lien avec ce sujet, le Musée d’histoire naturelle de Fribourg a verni ce jeudi 25 mai le cinquième volet de la série d’expositions sur la biodiversité dans notre canton. Il s’intéresse de près aux oiseaux et en particulier à leurs habitats. Un programme riche est proposé en parallèle à l’exposition.

Confédération

Hasard du calendrier, voici un intéressant communiqué de l’OFEV, l’Office fédéral de l’environnement. La biodiversité continue de s’éroder en Suisse, contrairement à ce que 70 à 80% des gens pensent.

Berne, 22.05.2023 – La diversité des espèces est riche en Suisse mais subit des pressions. Ainsi, 17 % de toutes les espèces sont « au bord de l’extinction » ou « en danger ». En outre, 16 % sont vulnérables : leurs populations ont reculé de 30 % ces dix dernières années. Nombre de milieux précieux sur le plan écologique ont vu leur surface diminuer ou leur connectivité entravée. Telles sont les conclusions de deux rapports publiés par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) lors de la Journée internationale de la diversité biologique.

OFEV
Prairie de marguerites non fauchée